En 2006, Claire obtenait son BAC STPA (Science et Technique des Produits Agroalimentaires). Aujourd’hui ostéopathe, elle exerce dans son propre cabinet à Saint‑André de la Marche.
Rencontre !
Pourquoi avoir choisi la filière technologique après votre seconde générale ?
Je ne savais pas très bien vers quoi me diriger, mais je souhaitais conserver une certaine motivation pour les études dans un contexte concret de stages. Mon parcours atypique m’a permis de construire mon projet avec certitude. Après mon Bac, j’ai travaillé un an dans une grande surface. Puis, j’ai préféré entamer un bilan de compétences avec l’ANPE, tout en subvenant à mes besoins, grâce à des emplois de services à la personne, de restauration ou encore d’agent de fabrication dans des usines agroalimentaires.
Et cela a abouti… Oui ! Cela m’a conduit à une remise à niveau en maths, physique, biologie ainsi qu’au suivi d’un stage dans un centre de kiné‑ostéopathe. Au terme de cette année, j’ai réussi le concours d’entrée au Collège de Sutterland de Saint‑Herblain. Après une seconde remise à niveau au sein de l’école et sûre d’être dans la bonne voie, j’ai franchi les étapes des cinq années de formation et j’ai obtenu mon Diplôme National d’Ostéopathie.
Cela n’a pas dû être simple ?
Non, il m’a fallu emprunter à une banque et à ma famille car cette école est très chère. Pendant tout mon temps libre, je faisais des heures de travail en tant que vendeuse, ouvrière en agroalimentaire, vendangeuse, surveillante d’internat dans un lycée. Les études étaient de plus en plus denses, mais les résultats étaient très satisfaisants et ma motivation intacte. Les deux dernières années, j’ai choisi une autre école qui me permettait de faire plus de stages et ainsi d’être plus en contact avec les patients.
Vous avez ouvert votre propre cabinet ?
Après 18 mois de remplacements dans l’ouest je me suis effectivement installée, mi‑octobre, à Saint‑André de la Marche. En parallèle, je travaille à mi‑temps à Mortagne‑sur‑Sèvre depuis un an.
Que donneriez‑vous comme conseils aux lycéens actuels ?
Peu importe la filière suivie, techno, générale ou le parcours professionnel entamé. Il faut réfléchir à ce qui nous tient le plus à coeur de faire dans la vie. Il faut s’accrocher, avoir de la motivation et un peu de culot, cela permet d’ouvrir toutes les portes. Et c’est tellement plus facile de faire ce que l’on aime.